Massimo Tamburini est à l’origine des modèles légendaires comme la Ducati 916 ou encore la MV Agusta.
C’est un designer et un ingénieur qui cherchait à tout prix l’efficacité et la satisfaction, rien ne devait être fait au hasard et tout devait satisfaire le pilote.
Il est derrière de nombreuses innovations telles que la ligne d’échappement sous la selle, les entrées d’air intégrées et les clignotants dans le carénage.
Souvent insatisfait du travail de ses collaborateurs, Massimo avait pour habitude de travailler seul sur ses projets, que ce soit pour la mécanique ou l’esthétique.
Il avait en tête d’optimiser les performances de ses motos au point d’avoir la puissance d’une 1000 centimètres cubes dans une 750 cc.
C’est dans ce contexte qu’il a créé la Ducati 750 F1, un mélange parfait entre la puissance d’une grosse cylindrée et la maniabilité d’une moyenne cylindrée.
Massimo était surnommé « le Michel-Ange de la moto » tant il a révolutionné le domaine dans lequel il œuvrait.
La Ducati 916 est d’ailleurs considérée comme la plus belle moto de tous les temps selon Motorcycle News et d’autres journaux spécialisés.
Décidément, les Italiens…
Gandini a vraiment tout fait, des véhicules utilitaires aux supercars.
Certaines de ses créations sont devenues de vraies légendes dans le monde de automobile, comme la Lamborghini Miura, la Countach ou encore la Bugatti EB110.
Il était connu comme le maître du WEDGE DESIGN, un style angulaire qui est devenu sa marque de fabrique.
L’Alfa Romeo Carabo et la Lamborghini Countach sont des exemples parfaits de ce style.
De nombreuses créations contemporaines s’inspirent de son travail
voici quelques exemples :
sources :
https://www.caradisiac.com/designerbybellu-marcello-gandini-le-solitaire-188366.htm
https://www.largus.fr/actualite-automobile/marcello-gandini-1938-2024-l-heritage-d-une-legende-du-design-automobile-30032698.
https://topvelo.fr/marcello-gandini-deces/
Yutaka Kawano s’est lancé dans la métallurgie à l’âge de 18 ans et a continué tout au long de sa carrière.
Malgré la numérisation du design, Kawano est fermement attaché aux créations manuelles. Peu importe les technologies à sa disposition, il estime que l’être humain apporte des choses que les machines ne peuvent pas apporter.
Cette distance avec la technologie ne l’éloigne pas pour autant de la nouvelle génération, il aime transmettre et échanger avec les jeunes. Il apprend également auprès d’eux.
Mais son influence ne se limite pas à Mazda, Kawano collabore souvent avec des entreprises locales dans sa ville natale : Hiroshima.
Son but est de créer des émotions chez le spectateur, il dit la chose suivante :
« Si le public est heureux en regardant mon œuvre, alors je le suis aussi »
Il a donc une approche basée sur le ressenti et exclusivement artisanale.
Sa capacité à allier un savoir-faire traditionnel aux attentes modernes est extrêmement valorisée.
Il utilise son propre équipement pour travailler, tous ses outils sont faits sur mesure.
« Une chose créée par la main humaine est très importante »
sources :
https://www.mazda.fr/adn-mazda/mazda-stories/le-maitre-du-metal/
Abram Games se fait remarquer vers 1930 grâce à ses travaux pour des entreprises londoniennes.
Il crée également des affiches pour des causes socialistes, cherchant à promouvoir des idées et non des produits.
Durant la Seconde Guerre mondiale, Abram Games est considéré comme l’artiste officiel des affiches de guerre. Dans ce contexte, il réalise plus de 100 affiches.
Ces affiches visent à encourager les citoyens britanniques à s’engager dans l’armée ou à adopter certains comportements, comme dans l’affiche ci-dessus où il incite les citoyens à garder le silence.
Ses affiches se distinguent par un style minimaliste qui marquera l’art de la propagande.
Après la guerre, il collaborera avec de grandes institutions comme la BBC ou British Airways.
Grâce à son approche unique et sa capacité à mettre en avant des idées, Abram Games continuera d’influencer le design graphique pendant des décennies.
Sa capacité à mobiliser les gens via son art prouve l’impact que l’art peut avoir sur la société.
sources :
https://www.nam.ac.uk/explore/abram-games-designer
https://www.abramgames.com/about
El Lissitzky est connu pour sa grande contribution au développement du mouvement du suprématisme (art).
Ce mouvement consiste à se concentrer sur des formes simples et travailler la couleur pour « elle-même ».
L’art ne doit pas représenter le monde, mais doit transmettre des émotions.
On combine donc des formes géométriques simples avec des couleurs intenses.
L’art devient une expérience sensorielle et spirituelle.
Il a apporté sa propre version du suprématisme, le « Proun »
Le Proun «Projet pour l’affirmation du nouveau»
correspond à la combinaison d’éléments géométriques bi et tridimensionnels
Il ajoute une dimension architecturale dans l’art, les structures dans ce mouvement flottent et bougent dans un espace imaginaire.
Durant sa carrière, Lissitzky a également travaillé sur des œuvres de propagande soviétique
Le triangle rouge symbolise la force révolutionnaire qui perce le cercle blanc (forces anti-bolchéviques).
« Les Blancs » désigne l’armée anti-bolcheviques, et « Le Coin Rouge » représente le communisme et de la révolution.
En résumé, El Lissitzky a marqué l’art grâce à sa perception de l’espace et des couleurs et grâce à son envie de transformer l’art contemplatif en un art spirituel et émotionnel.
Lissitzky a prouvé à travers ses œuvres de propagande, tout comme Abram Games, que l’art peut jouer un rôle crucial dans la société.
sources :
https://www.persee.fr/doc/colan_0336-1500_1973_num_18_1_4008
https://www.centrepompidou.fr/fr/ressources/oeuvre/cEbzRoL
https://www.nundesign.fr/maitres/lazar-lissitzky
le Yakusugi est une technique ancestrale japonaise connu pour ses propriétés et son esthétique.
Cette technique remonte à l’époque d’Edo, le terme « Yakisugi » signifie « cèdre brûlé »
Cela consiste à bruler du cèdre pour le « durcir », grâce à ça, le bois devient résistant aux intempéries ainsi qu’aux insectes.
Le bois change également d’apparence.
1. Sélectionner le bois en fonction du projet
2. Carboniser la surface
3. Nettoyer la surface et huiler pour une protection optimale.
Coût initial élevé : Cette technique demande un savoir-faire très spécifique, ce qui augmente le coût de l’intervention.
Rareté : Le yakisugi n’est pas commun en dehors du Japon, s’en procurer en France peut être compliqué et donc coûteux.
Risques : Si le bois n’est pas bien brûlé (pas assez ou trop), il risque de perdre ses propriétés protectrices et donc être vulnérable aux parasites et aux intempéries.
Le Yakusugi représente un l’équilibre entre la tradition et les tendances modernes.
Ce bois brûlé offre une bonne durabilité mais aussi une esthétique unique.
Sa texture sombre et naturelle est un choix idéal pour apporter une touche élégante et écologique à son projet.
sources :
nakamotoforestry.fr/quest-ce-que-yakisugi/
sol-eco-huile.fr/shou-sugi-ban-bois-brule-japonais
www.yakisugi.fr/questions-frequentes/yakisugi-histoire
Charles et Ray Eames forment un duo de designers qui a marqué l’histoire. Charles a commencé par étudier l’architecture et à travailler sur des projets de maisons et d’églises. Il décrochera une bourse pour la Cranbrook Academy of Art, puis le concours du MOMA en 1940 grâce auquel il deviendra directeur industriel à Cranbrook.
Ray, de son côté, commence avec la peinture. Elle étudie à New York avant de rejoindre Cranbrook où elle rencontrera Charles. Ils se marient en 1941 et forment leur duo : ils commencent le moulage de contreplaqué pour créer des meubles aussi beaux qu’accessibles. Mais, dû à un contexte de guerre, cette technique sera exploitée pour fabriquer des attelles et des civières.
Après la guerre, ils reprennent le mobilier.
En 1956, ils sortent la fameuse Eames Lounge Chair, vendue à des millions d’exemplaires, et 2 ans plus tard et l’Aluminium Chair.
Charles et Ray ont également touché à plein de domaines en dehors du mobilier : graphisme, photographie et films.
Même après leur décès, leur héritage reste vivant grâce à des expositions et des collaborations, comme avec Vitra, par exemple.
Le Vitra Design Museum conserve une grande partie de leurs créations et organise des événements pour célébrer leur travail.
sources :
nakamotoforestry.fr/quest-ce-que-yakisugi/
sol-eco-huile.fr/shou-sugi-ban-bois-brule-japonais
https://www.asteri.fr/pages/designers/eamesraycharles
Peut-être que son nom ne vous dit rien, mais pourtant vous le connaissez bel et bien, ou du moins ses créations…
Jonathan Ive est l’homme qui se cache derrière les designs les plus iconiques d’Apple tels que l’iPhone, l’iPod, le MacBook Air ou encore l’Apple Watch.
Né à Londres dans une famille de classe moyenne, Jonathan prend goût à la création grâce à son père, qui est orfèvre et professeur de design.
Après ses études en design, Jonathan Ive commence sa carrière dans une agence, où il travaille sur des produits du quotidien comme des brosses à dents ou des micro-ondes. Pendant son temps libre, il travaille sur des concepts personnels tels que des tablettes.
En 92, il rejoint Apple, mais à cette époque, Apple était loin d’avoir son prestige actuel.
En 1997, Steve Jobs fait son retour à la tête d’Apple, et c’est à partir de là qu’Apple commence à gagner en popularité.
La collaboration d’Ive et Jobs donne naissance à l’imac en 1998, un ordinateur comme on n’en avait jamais vu, avec un design complètement différent des ordinateurs gris et basiques de l’époque. L’imac chamboule le design informatique.
Par la suite, ils sortiront d’autres produits emblématiques tels que l’iPod, l’iPhone et le MacBook Air. Un design épuré associé à une technologie de pointe.
Après le décès de Steve Jobs en 2011, selon certains, Apple a perdu sa magie. Quant à Ive, il quittera la marque en 2019. Leurs créations auront définitivement marqué la technologie et le design.
sources :
nakamotoforestry.fr/quest-ce-que-yakisugi/
sol-eco-huile.fr/shou-sugi-ban-bois-brule-japonais
https://www.asteri.fr/pages/designers/eamesraycharles
Dieter Rams est un designer industriel allemand.
En 1955, il rejoint Braun, une entreprise dans laquelle il va proposer une toute nouvelle approche de conception de produits électroniques. Rams propose une approche épurée et simpliste, associée à une fonctionnalité et une durabilité optimales. Pour lui, il fallait éviter tout superflu pour faciliter au mieux l’utilisation du produit.
Il a développés les 10 principes du bon design, des principes qui sont encore une référence pour les designers contemporains :
Il a inspiré toute une génération de designers, dont Jonathan Ive, qui exprime ouvertement son admiration pour lui.
Rams est donc à l’origine de nombreuses créations qui ont marqué l’histoire du design, telles que le radio-phono SK 4 et la calculatrice ET 66.
Rams a également eu un impact sur le design UX (expérience utilisateur), l’objectif étant de rendre l’utilisation des interfaces numériques aussi fluide et naturelle que possible, un principe appliqué par Jonathan Ive chez Apple.
L’influence de Rams perdure dans le temps. C’est lui qui a apporté cette vision utilitaire du design : le bon design n’est pas qu’une question d’apparence, c’est un design qui a du sens et qui améliore la vie des gens.
sources :
https://www.braun-audio.com/fr-BE/10principles
https://www.morjas.com/fr/blog/les-createurs-incontournables-dieter-rams-lalliance-parfaite-entre-lutile-et-lagreable/
https://www.punktional.com/saga/good-design
Katsushika Hokusa est un artiste japonais né en 1760 à Edo, passionné par le dessin depuis l’enfance, il commence à travailler dans un atelier de gravure sur bois puis il rejoint l’école Katsukawa Shunsho, il va petit à petit perfectionner son style jusquà se créer un style unique.
Par la suite il étudie également la perspective occidentale, qu’il intégrera également dans son style pour le parfaire.
éviter tout superflu pour faciliter au mieux l’utilisation du produit.
En 1800, il produira d’énormes quantités de croquis et d’estampes qui illustre les scènes de son quotidien. il compilera ces dessins dans une série nommé « Hokusai Manga »
Mais c’est en 1831 qu’il va connaitre un énorme succès à l’international avec sa série : « Trente-six vues du mont Fuji » dans laquelle il y a « La Grande Vague de Kanagawa » :
Il aura inspiré toute une génération d’artiste japonais mais aussi occidentaux, il inspirera des grands impressionnistes comme Van Gogh et Monet.
Tout au long de sa vie il produira plus de 30 000 dessins, c’est cette obsession pour le dessin qui lui vaudra le surnom de « fou du dessin ».
Il mourra en 1849 à 89 ans.
Avant de rendre l’âme il dira : « Si le ciel m’avait accordé encore dix ans, j’aurais pu devenir un vrai peintre. » ces paroles illustre l’obsession qu’il avait pour l’art ainsi que sa soif d’apprentissage sans limite, même après avoir dédier sa vie à l’art, il se considérait toujours comme élève de l’art et non maitre.
sources :
nakamotoforestry.fr/quest-ce-que-yakisugi/
sol-eco-huile.fr/shou-sugi-ban-bois-brule-japonais
https://www.asteri.fr/pages/designers/eamesraycharles